mercredi 31 juillet 2013

La modération des modérateurs.

En parcourant le web, un article intéressant sur la modération m'a interpelé.

Je vous en fait part: L'article écrit par "PF"est disponible sur le site grincant.com ici

Je vous le livre en copie.

Modération sans modération du Modérateur 4

La presse supplie.
Claque des dents.
Se plaint.
Se dit à l’agonie.

Pression sur ses équipes, voire plans sociaux.
Opposition entre les journalistes « à l’ancienne », ceux de la presse écrite, et les « modernes », qui œuvrent en ligne.

Ne parlons même pas des « CLP » (correspondants locaux de presse), véritables esclaves des médias.
Ni même des pigistes qui piaillent pour être publiés en échange de clopinettes.
Ni même encore des blogueurs plus ou moins invités ou permanents, souvent bénévoles.

Pour publier du contenu, il faut écrire, écrire…
Si possible du contenu de qualité.

Mais il est souvent plus simple de copier/coller des dépêches AFP.
Mais heureusement, même pour ces dépêches, il y a de bonnes âmes pour commenter.
Un peu de temps pour s’exprimer, pour apporter sa pierre…
Il y a des habitués.
Il y en a qui squattent leur clavier, toujours à l’affût pour glisser leur participation.
Leur avis, leur sentiment, leur idée, leur opinion, leur explication…

Bref, certains médias en ligne l’ont bien compris et savent que ces commentaires sont une valeur ajoutée. Et cette valeur ajoutée devrait mériter le respect.
Oui, mais il y a des dérapages, des bagarres, des insultes, des propos déplacés…
Pour cela, il y a la « Modération », travail des « Modérateurs », au sens noble du terme.
Il fut une époque où certains se battaient pour en être…
Même le jour, même la nuit.
Presque toujours bénévolement.

Certains médias en ont usé et abusé.
Et cela les rendait pourtant heureux de participer.
D’autant qu’il y avait de vrais échanges, une vraie relation avec les contributeurs.

Oui, mais voilà, les choses évoluent.
Ces journaux, cette presse qui dit avoir des difficultés.
Cette presse qui ne peut ignorer les difficultés de ses lecteurs.
Chômage, problèmes économiques, de santé.

Cette presse qui devrait être civique.
Se livre à des méthodes inciviques et anti-économiques.

Les modérateurs internes, c’est trop cher…
Les modérateurs bénévoles, ce n’est pas fiable…

Alors, sous-traitons à des entreprises « Web 2.0 » spécialisées !
Lorsqu’une participation sera déposée, ce sera un logiciel, un petit robot, qui viendra l’analyser.
Il comparera avec ce qu’il sait du contributeur, car tout sera historisé.

Puis il laissera en l’état, ou il flinguera automatiquement. Liberté d’expression passée à la sulfateuse par ceux mêmes qui la revendiquent.
Ou alors l’un de ces petits abrutis en panne de jouissance cliquera sur le petit lien « signaler ».
Et le spider reviendra en Robocop pour exécuter le post, voire le compte de l’auteur, avec tout l’historique de ses commentaires.
Remarquez, des fois, le Robocop est bien humain, et encore plus con que les robots.

Mais des fois aussi, le petit robot revient d’où on l’a envoyé, et se déclare incompétent.
Un humain est appelé à la rescousse.
Oh, pas l’un de ceux dont il a été question ici, collaborateur fidèle au cerveau plein d’empathie envers son média, ses lecteurs, ses contributeurs…

Non, ce sera un « modérateur » sur une plate-forme… Une plate-forme « offshore » !
Oui, on les appelle comme cela, car on les cache à l’utilisateur final (le vrai client en fait, celui qui paye d’une façon ou d’une autre).
Et pourquoi les cache-t-on ?
Parce qu’elles se trouvent ailleurs, plus ou moins loin : Madagascar, Ile Maurice, Tunisie, Maroc, Inde, Chine, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Europe de l’Est, Amérique du Sud…

Ces entreprises de « Modération » sont implantées en France, mais il n’y a que la direction et ce qu’ils appellent les « forces de ventes ».
Le malaise, c’est que leurs clients n’ignorent pas l’aspect « offshore » et les mauvaises pratiques qui vont avec.
Ils n’ignorent pas les salaires de misère.

Ils n’ignorent pas la tromperie, car comment modérer, flinguer un commentaire sans vraiment comprendre son essence, son degré ?
Comment faire cela de si loin, géographiquement et culturellement ?

Il y a donc tromperie sur toute la ligne…
Bien souvent, ça n’est pas le titre que vous lisez qui modère.
C’est sous-traité et regroupé sans qu’on vous le dise.
Et ne parlons même pas du tracking !

La modération est faite par délégation, par un système avec lequel vous n’avez rien à voir.
Par des esclaves qui ne vous en veulent même pas, d’autant qu’ils ne comprennent pas vraiment ce qu’ils vous font.

Vous apportez votre pierre à un édifice, en critiquant peut-être une entreprise qui délocalise en bas d’un article qui « informe ».
Et pourtant, ce titre, ce média, vous fera modérer en offshore, de très loin, pour quelques centimes…

Un petit robot modérateur est passé récemment sur un article de Grinçant.com pour essayer de le comprendre (bon courage), car il était lié à un commentaire sur le site d’un journal de la presse écrite.
Et comme un petit robot ça peut être idiot, il a été pisté.
Voici donc quelques célèbres médias en ligne qui l’utilisent, lui et ses esclaves des pays à bas coûts…
  • 20 Minutes
  • L’express
  • La Tribune
  • Le JDD (Journal Du Dimanche)
  • Le Monde
  • Le Nouvel Observateur
  • Le Point
  • Les Échos
  • Le Midi Libre
  • Sud-Ouest
  • Elle
  • Femme Actuelle
  • Paris-Match
  • Voici
  • Canal+
  • M6
  • Eurosport
  • France 24
  • Canal J
  • Gulli
  • Europe 1
  • NRJ
Alors, vous les médias, vous êtes encore plus impardonnables que vos copains de la téléphonie : B&You, Bouygues Telecom, Orange, Sosh, SFR, M6 Mobile…
Ou bien que des marques bien connues : BNP, Boursorama, Dacia, Renault, Volkswagen, Boulanger, France Loisirs, Nutella, Lesieur, Leclerc, Yves Rocher…
Comme eux, vous utilisez cette modération « offshore », et vous détruisez les petits modérateurs qui voudraient tant s’impliquer, voire être (un peu) payés.
Vous détruisez tout simplement des emplois en France.
Sans parler des dégâts que vous faites aux contributeurs, par une modération à l’emporte-pièce ou complètement laxiste.
Et si, au lieu de vous lire et de participer, nous n’allions que sur les médias en ligne de Madagascar ou de Delhi ?
Oui, parce qu’ils commencent à agréger vos contenus et à les publier, se plaçant ainsi à votre niveau de déontologie !

Voila où va une partie de nos impôts!!!


Les gens du voyage et la modération

Quand on lit sur le site de "SUD OUEST" les articles concernant les gens du voyage, on se rend compte que les commentaires ont été fermés.

D'ailleurs au passage, il devient de plus en plus dur de commenter sur ce site...

La modération y règne en dictatrice implacable. Modération qui sévit par le simple fait de lire et non de comprendre. On comprend pourquoi quand on va se promener sur le web car le site officiel se garde de le mentionner.

Je vous livre un extrait d'une page web (http://www.categorynet.com/communiques-de-presse/infos-generales/le-%C2%AB-home--offshoring%C2%BB,-par-netino-20110922165119/)

Netino peut recruter ses modérateurs dans de nombreux pays: France bien sûr (20% des effectifs) mais aussi Maroc, Mali, Sénégal, Madagascar, Ile Maurice ou encore Inde (pour des anglophones) et Pacifique. Le modérateur n’a besoin que d’un bon ordinateur et une connexion Internet haut débit pour pouvoir accéder, via un login / mot de passe, à l’interface de Modération de Netino. Le tout présente un avantage compétitif certain pour la société : avec une organisation plus souple et légère qu’un call center, Netino peut proposer des tarifs très compétitifs, sans rogner sur la qualité de la modération.

>> Des critères de sélection précis
Le modérateur doit parfaitement maitriser les subtilités de la langue, de la culture mais aussi les spécificités de chaque secteur : un modérateur sur un site d’information financière ne sera pas adapté pour celui d’un site de services mobiles Et vice-versa. Le modérateur doit aussi répondre à certaines qualités : réactivité, impartialité, neutralité, capacité de juger les subtilités, rigueur, patience, diplomatie, entre autres..


Bref, il ne faut pas de gros diplômes pour être modérateur mais simplement savoir convaincre le recruteur en utilisant ses talents de beau parleur...

Les vacances de Hollande

Le journal "la dépêche" a publié un article fort intéressant sur les vacances du couple Hollande.
Je vous livre l'intégralité de ce dernier.

En résumé: Moi, président normal, je ne ferais pas comme mon prédécesseur...


En congés d’été à la fin de la semaine, François Hollande devrait passer plusieurs jours à la Lanterne, une résidence d’Etat située près du château de Versailles, comme le révèle France Info ce mardi. Le Président de la République ne se rendra donc pas au fort de Brégançon, comme ce fut le cas l’an dernier.
La Lanterne est un pavillon de chasse datant de 1787 et historiquement dédié aux vacances des Premiers ministres français. Mais depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, cette résidence sert de pied-à-terre au chef de l’Etat.

"Hollande fait finalement comme Sarkozy"

Il faut dire que le cadre est idyllique : piscine, court de tennis,  quatre hectares de verdure et même une porte dérobée qui donne directement sur le parc du château de Versailles. De plus, la Lanterne est interdite de survol donc pas de risque pour François Hollande d’être photographié dans une tenue inappropriée !
Mais pour certains spécialistes, le choix de la Lanterne de la part de l’actuel Président n’est pas des plus judicieux : « Quand Nicolas Sarkozy a décidé de saisir cette résidence, de la garder pour lui, de la chaparder, ça a été un symbole de son hyper-présidence, l'emblème de ce super-chef d'Etat écrasant le chef du gouvernement », explique sur France Info Patrice Machuret, journaliste politique à France 3 et auteur de « Un long dimanche à Versailles : la République à la Lanterne ». « On peut donc être surpris que François Hollande, qui souhaitait se distinguer et apparaître comme plus proche des Français, la conserve, n'en rende pas les clefs. Encore une fois, François Hollande fait finalement comme Nicolas Sarkozy ».

Valérie Trierweiler sous le charme

On apprend également que Valérie Trierweiler ne serait pas indifférente au choix de la Lanterne car elle serait tombée sous le charme de cette résidence, comme Cécilia Sarkozy et Carla Bruni avant elle.
Reste la question du financement de la propriété dont le coût d’entretien est estimé à 200 000 euros par an. Car même si le Président de la République profite désormais des lieux, c’est toujours Matignon qui paie la facture. 

lundi 29 juillet 2013

Présentation:

Bonjour,
Ce blog a pour but de commenter l'info, de donner mon avis qui parfois devrait s'embellir de vitriol.
Il n'a pas pour objectif d'entrer dans le moule de l'être parfait, de celui  qui pour paraître irréprochable est prêt à se plier aux règles (meme si il n'y adhère pas...)  de déontologie dictées par  les grands de ce monde afin de se persuader que son geste ou sa pensée fait de lui un être idéal. 
En fait, cela s'appelle du clonage des idées.

J'espère ne pas vous avoir fait peur, je vous souhaite une bonne lecture des articles qui arriveront petit à petit.

Pasvu